Contro la loro energia che alimenta questo mondo disumano, azione!

Posted: Agosto 12th, 2018 | Author: | Filed under: TAP | Commenti disabilitati su Contro la loro energia che alimenta questo mondo disumano, azione!

«Ma sì, ma sì!» gridava. «E io l’andrò a scovare dietro al Capo di Buona Speranza e al Capo Horn e al Maelstrom e alle fiamme della perdizione prima di perdonargliela. Ed è per questo che vi siete imbarcati, marinai! Per cacciare quella balena bianca su tutti e due i lati del continente e in ogni parte del mondo, per farle sfiatare sangue nero, per buttarla a pinne in aria. Che ne dite, ragazzi, ci diamo subito una stretta di mano? Mi sembrate gente di fegato»

(Moby Dick)

Marzo 2018 – Nei dintorni di Cannes abbiamo mandato a picco, praticando dei buchi nella chiglia, l’imbarcazione a vela di un ingegnere affiliato alla Bonatti Spa, responsabile tra l’altro del gasdotto Tap in Italia.

Contro la loro energia che alimenta questo mondo disumano, azione!

Monsieur Simon, se non abbandonerà il suo posto perderà la casa oltre alla barca. Converrà con noi che non sarebbe vantaggioso.

Alcuni marinai anarchici superstiti di Kronstadt

pubbl. il 10/8/18 su nantes.indymedia.org/articles/42347


Saboter l’energie

Posted: Marzo 15th, 2018 | Author: | Filed under: Energia, TAP | Commenti disabilitati su Saboter l’energie

(Recueil de textes italiens. Août 2013 – Février 2018)

Sans Patrie – brochures anarchistes & internationalistes

TAPbrochCorrect

Quelques mots d’introduction

La question énergétique fait assurément partie aujourd’hui comme hier des points sensibles de la domination. Après la récupération dans les années 80 des luttes antinucléaires en France et en Allemagne (mais aussi en Suisse et en Italie) pour les dissoudre dans un nouveau capitalisme vert qui dissémine champs d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en ayant conservé par ailleurs centrales à charbon ou nucléaires, il est temps de réinterroger à quoi sert toute cette énergie, et quel modèle de société elle sous-tend. 

Si nous avons souhaité traduire une vingtaine de textes autour de la lutte contre le gazoduc TAP dans le Sud de l’Italie, c’est donc à la fois parce qu’il nous semble important de défendre sa dimension internationaliste (Ni ici ni ailleurs !), mais aussi parce qu’une partie des compagnon.ne.s qui y participe sur place porte un contenu offensif et des modes d’auto-organisation qui pourraient bien nous inspirer à Bure comme à Notre-Dame-des-Landes. Bien loin de la composition politique, du localisme et de sa défense d’un environnement trop chouette, ou encore du citoyennisme indigné contre les « projets inutiles », ils ont en effet élaboré au fil du temps des réflexions et des propositions qui entendent d’un côté approfondir cette lutte partielle vers une critique en soi de l’énergie (son usage, ses faux-besoins et ses structures), et d’un autre expérimenter des méthodes d’auto-organisation vers une conflictualité permanente avec un existant mortifère. 

Une lutte de ce type n’est bien entendu jamais homogène, et comporte aussi des moments de conflit plus intenses que d’autres. Au printemps 2017, c’est la transplantation de 200 oliviers hors de la zone de chantier qui a déchaîné les passions, avec blocages de route, confrontations avec la flicaille, et même quelques attaques incendiaires. Ce fut aussi l’occasion rêvée pour les politiciens en tout genre d’accourir de partout pour tenter 

de récupérer ou de ré-encadrer vers des rails institutionnels une révolte qui prenait parfois des accents de rage plus incontrôlables et plus spontanés. Depuis, la zone a été décrétée rouge par le pouvoir avec tout ce qui s’en suit (occupation policière, contrôle du village de Melendugno, répression plus large), et la lutte est redevenue un peu plus atone. 

Alors que le chantier du dernier tronçon dans les Pouilles n’en est qu’à ses débuts et que le projet est toujours en cours ailleurs (Grèce, Albanie), il reste beaucoup à faire pour mettre fin à cette nuisance. Comme l’ont encore écrit récemment quelques compagnons sur place, « en 2017 les travaux du TAP ont continué d’avancer sans que cette détermination initiale redevienne incisive, mais rien n’est encore perdu. Serons-nous encore capable de laisser derrière nous la politique et les bulletins d’adhésion ? Serons-nous encore capables de nous y opposer concrètement et avec courage ? Serons-nous encore capables d’inverser la roue ? Essayer est le minimum qu’on puisse faire. »

Cette petite brochure est donc aussi une proposition. Pour élargir la lutte contre le TAP au-delà des frontières, et offrir à d’autres encore la possibilité de contribuer à inverser la roue. 

Sommaire :

- Quelques mots d’introduction
- Quelques lignes sur le TAP
- A ceux qui ne veulent pas du gazoduc
- De l’autre côté
- En riant sous cape
- Les absents
- Le ‘Beau pays’
- A notre tour, maintenant
- A quoi sert l’énergie ?
- La guerre à la maison
- Prenons acte
- Figures et figurines
- Bribes de mémoire
- Lettre ouverte au Dr. Giuseppe Serravezza
- Quel étonnement ?
- Propositions
- Eléments pour la lutte depuis le Val Susa
- Nous ne pouvons pas abandonner la critique
- Des étincelles, encore ?

- Fragments de lutte
- Identifier l’ennemi


Parole

Posted: Marzo 14th, 2018 | Author: | Filed under: TAP | Commenti disabilitati su Parole

Il quotidiano di Confindustria, Il Sole 24  Ore, ci ha fatto piangere dalla commozione. Ci ha descritto un Alessandro Coricciati distrutto nell’animo mentre staccava uno striscione che lo accusava di essere un collaboratore di Tap. E questo solo perché la sua (e di suo fratello Donato) azienda di Martano vende sabbia alla De Pascalis di Galatina (ah, è così?), la quale fornisce il calcestruzzo alla Saipem, la quale lavora nel cantiere di Melendugno.

Non è collaborazionismo, è solo l’imperdibile affare offerto dal sistema capitalista: fare parte degli ingranaggi della mega-macchina industriale che sta devastando l’intero pianeta.

Molto meno corrucciato sarà senz’altro Raffaele Ricciato, la cui ditta di Campi Salentina rifornisce Tap di autocarri e veicoli industriali. Pochi giorni fa alcuni nemici di Tap, andati ad affiggere uno striscione nel centro del suo paese, sono stati sorpresi in flagranza di non-reato da una pattuglia di benemeriti. Anche se c’è chi ha trascorso alcune ore in caserma, ne è valsa la pena. Troppo interessati alle identità altrui, i militi si sono scordati di staccare subito lo striscione che ha fatto a lungo bella mostra di sé davanti agli occhi dei molti passanti e automobilisti incuriositi.

PS Fonti anonime smentiscono categoricamente Il Sole 24 Ore: lo striscione era appeso nella piazza di Martano! Quanto all’amarezza dei fratelli Coricciati, era probabilmente dovuta alla spesa che dovranno sostenere per ridipingere i muri esterni della loro azienda, ricoperti di scritte.